Cet automne, des graines de salade ont germé dans les grèves, semées par on ne sait quel miracle.

Ces salades, nous en avions eu au printemps dernier et j'en avais laissé une, monter à graine. 

Voulant profiter de l'aubaine qui nous était offerte, je les ai replantées dans une terre plus adaptée pour elles afin qu'elles nous offrent toute leur générosité pour le printemps. 

Parmi les plantes grasses, une particulièrement opulente (une Stapélia) a été divisée pour créer plusieurs petits plants qui seront vendus lors d'un vide grenier de ce printemps.

On profite de l'hiver, début de printemps, quand les plantes sont au repos et la terre sèche pour bouturer les cactées et plantes grasses.  

Une vue de la plante en fleur !

Faut pas pousser, c'est encore l'hiver !

La maman de S. avait des pots de fleurs dans un endroit de sa cour, tous, plus ou moins, dépareillés, allant du plus petit au plus gros.

Elle voulait en mettre de plus en plus, pour avoir des plantes différentes.

Le problème est que, dans des pots, les plantes sont limitées et les arrosages doivent être réguliers et fréquents.

S. a donc imaginé et conçu des bacs avec des palettes

Les palettes sont coupées d'un tiers dans leur largeur, sachant qu'une palette fait 80X120, la hauteur du bac fait environ 60 cm. 

Deux équerres métalliques sont mises dans les angles pour l'assemblage de l'ensemble.

A l'intérieur, un film plastique est installé afin de retenir la terre entre les planches et permettre une étanchéité de l'ensemble.

Une fois les constructions faites, il faut les remplir de terre.

Vous n'imaginez quand même pas que je vais les remplir avec des sacs de terreau du commerce !

Après renseignements pris à la compostière, ils vendent une terre végétalisée. Un mélange de terre et de compost. A 3 euros les 100 kg, il a fallu deux remorques de 400 kg.

Une remorque par bac !

Les bacs ont été remplis à l'automne.

Le temps que l'hiver fasse sont effet et que la terre se tasse.

Ainsi, en ce début d'année, une partie de la terre à été évacuée.

Un film plastique pour séparer la terre de bruyère de la terre arable a été installée lors de la plantation des hortensias.

Dans le reste du bac, les plantes ,qui étaient dans les pots ,ont été installées.

Dans le premier se trouve un rosier nain "décorosier" une fougère, un arum blanc, d'autres petites plantes qui s'épanouiront dans l'année.

Dans l'espace "terre de bruyère", les deux hortensias ont trouvé leur place. 

Dans le second bac et ce afin d'harmoniser, un rosier nain "décorosier", une fougère, mais à la place de l'arum, un plant d'hostas, un hortensia à feuilles de chêne qui ne nécessite pas la terre de bruyère. 

Je viens d'aller faire un tour, ça commence à pousser l'herbe !

Un jardin est un jardin.

Mais dans un jardin, il peut y avoir divers jardins :  jardin potager, jardin de fleurs, jardin de curé, jardin d'aromatiques.

J'avais quelques plantes d'une même sorte, alors j'ai fait un jardin de cailloux et de plantes arides.

J'avais fait l'acquisition, il y a trois ans environ, d'une "serre" en toile verte, les tubes de l'armature ont, en 2 ans, rouillés et se sont cassés.

Donc, exit la serre mais l'emplacement de la base de la serre était resté vide. 

Lors de la construction de la terrasse en pavés, le rebut du terrassement a été stocké à cet emplacement.

Avec l'entourage de parpaing, l'exposition en plein soleil, du midi au soir,  me semblait le lieu tout à fait idéal.   

Après une longue réflexion et un hiver passé,

il fallait désherber, aménager et ratisser le lieu.

Il ne manque que les plantes.

J'en avais en réserve dans des pots ; il fallait les y retirer pour cause d'étroitesse.

Un iris nain, une fétuque, quelques plantes grasses, des joubarbes, des géraniums nains....

Les plantes sont petites, mais elles vont pousser et coloniser l'espace.

Une banquette est mieux que les cailloux !

L'hiver s'est fait présent ces temps-ci, avec des températures qui sont tout de même descendues à -8°c. 

La terre s'est retrouvée, durant quelques jours, impénétrable.

La fourche bêche ne pouvait casser le croute gelée.

Profitant d'un jour de dégel, les carottes et les panais qui restaient en terre ont été déterrés et remisés pour l'hiver, dans un endroit sombre et frais.

Mais pour ce faire, il faut les protéger un minimum en les mettant dans des caisses avec du sable.

Un lit de sable dessous et une couverture de sable par dessus; ainsi ils ne verront pas la lumière, et seront protégés de trop d'humidité et du dessèchement.

Un petit Goji était planté dans un coin du potager. Celui-ci vivait difficilement.

Avec le temps, il était envahi par le romarin qui prenait toute la place.

Profitant de la période de la Sainte Catherine, ou tout arbre reprend racine, il fut déplacé dans un endroit plus aérer et plus ensoleillé.

Les iris, le long de la maison, ont été nettoyés afin d'éviter l'humidité résiduelle de l'hiver et leur faire profiter des rayons du soleil.

Les oiseaux du jardin sont heureux de trouver un peu de graines à disposition.

Dans un jardin, les plantes poussent, certaines disparaissent tandis que d'autres prennent les places vacantes. 

Tout cela fait d'une organisation pré-conçue, une charmante anarchie, qu'il faut contenir jusqu'au jour où celle-ci devient insupportable . 

Il profita d'un jour où le soleil était agréable, la terre ni trop sèche, ni trop humide pour refaire un coin du dit "rond point".

La bêche entre les mains, les dahlias nains et les glaïeuls furent les premiers à subir le sort d'un remodelage dans les normes.  

Les centaurées en nombre important ont été déplantées pour être démultipliées et replantées quelques centimètres plus loin. 

Les pieds supplémentaires ont été offerts à diverses personnes de notre entourage. 

Un Érémurus ,planté il y a fort longtemps, avait besoin lui aussi d'une petite division . 

D'un pied installé, il en extrait huit. 

Cette plante n'aimant pas trop la concurrence, un seul pied fleurissait tous les ans . 

Quatre de ces congénères furent remis en place légèrement en arrière, avec un espace entre eux suffisant pour leur épanouissement. 

Une primevère à fleur double avait trouvé de quoi survivre mais n'était pas très à l'aise. 

Elle aussi ,d'un coup de baguette magique, se retrouva en quatre morceaux, plus aisément installée. 

D'autres plantes ont été déplacées, nettoyées des herbes et liserons, replacées pour une meilleure harmonie. 

Ainsi, un autre pied de centaurée a rejoint l'endroit, des Anémones Pulsatilles, des plantes issues de graines dont j'ai oublié le nom, toutes deux venant de Québec, des monardes bergamotes et des Doroniques. 

L'ensemble fait un peu vide, mais les fleurs  combleront le tout en s'epanouissant. 

Bon ,faudrait peut être, s'occuper du compost !