Il y a quelques années, des bambous avaient été instalés,

pour leur beauté et leur port gracieux et musical, quand le vent passe au  travers.

Ce qu'il faut savoir, c'est que leurs racines courent facilement.

C'est pourquoi, coté voisin, une protection a été installée; seulement coté voisin, mais de notre coté :

point !

S. a cru qu'il s'agissait seulement d'un vulgaire rejet. Mais au fil du décapage des grèves, plus il ratissait et plus il fallait aller loin pour trouver l'extrémité.

Enfin, au bout d'une bagarre qui dura quelques heures, le monstre était sorti de terre !

Habituellement, les framboisiers sont taillés au printemps, mais cette année, le temps clément de l'automne, a permis de faire ces travaux avant l'hiver. Ce qui permettra de mettre un peu de fumier de cheval quand celui-ci sera livré.

L'hiver, les temperatures et l'humidité permettront au fumier de bien se décomposer afin d'enrichir le sol.

Pour bien tailler les framboisiers, il faut couper près du sol, les tiges qui ont donné cette année.

Elles avaient été étêtées l'année dernière. Ces tiges sont devenues marron et sont mortes après avoir fructifié.

Ce que l'on voit sur la première photo.

Le sécateur, (sur la seconde photo) montre nettement, l'endroit de la coupe, à deux centimètres du sol, afin de laisser les futurs bourgeons pousser.

Les branches qui ont poussé l'été dernier seront coupées au printemps à un mètre et demi du sol ou au pire rabattues d'un tiers. Ce sont elles qui donneront les fruits l'année prochaine. 

S. a remarqué que les petites betteraves rouges sortaient de terre.  Elles reposaient même directement sur le sol. Après constatation et étude du phénomène, il apparut que celles-ci étaient mangées en terre par des habitants non désirés.

On peut voir, sur la seconde photo, le trou de sortie de la bête.

Bon, c'est pas le tout, mais j'ai encore les nouvelles a décortiquer !

Septembre est passé, il faut penser à ce que sera le printemps.

L'année dernière, j'avais, au printemps, récupéré une bonne partie des bulbes de tulipe, bien nettoyés et bien séchés, ils ont passé l'été dans le sous sol à l'air libre afin qu'ils ne pourrissent pas.

Le malheur, c'est que tous les ans, il y en a de plus en plus.

La roseraie, qui ressemblait plus à une prairie sauvage qu'a un lieu où s'épanouissent les roses, à été revue de font en comble.

Débarrasser des vieux rosiers qui se mourraient et des herbes hautes, l'endroit était libre pour l'hiver.

L'emplacement bien nettoyé, il fut creusé de tranchée et les bulbes prirent place à l'intérieur.

Environ 200 bulbes ont été plantés, dans plusieurs trous autour du petit rosier sur tige.

L'espace est à présent bien nettoyé et planté des bulbes de tulipe. Il n'y a plus qu'a attendre le printemps afin de voir le résultat.

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Finalement le jardinage, c'est un peu comme la photographie, autrefois on prenait une photo et on attendait impatiemment le développement pour voir le résultat!

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Au moindre rayon de soleil j'en profite un max.

Le chouchou pousse et par la même fleurit pour nous offrir ses futurs fruits.

La fleur, par elle même, n'est pas très interressante mais le fruit est déjà là !

Je n'y connais pas grand chose dans la sexualité des chouchous, mais apparemment comme c'est une cucurbitacée, il a des fleurs mâles et des fleurs femelles.

Les fleurs mâles poussent sur une tige vrillante alors que les fleurs femelles ont, elles, comme le concombre, le cornichon ou la courgette et le potiron, un fruit avec la fleur. 

Comme toutes les cucurbitacées, ça pousse est assez rapide et assez volubile.

Jusqu'où s'arrêtera t-il ?

Les fruits, consommés comme légumes en gratin, commencent à grossir.

ils font déjà la taille de 3 cm X 2 cm.

Arriveront-ils à maturité avant le froid ?

Cet été, la capote était de mise !

Le potager ne se porte pas trop mal, d'apparence, même si, d'après la photo, les choux paraissent beaux. 

Les choux fleurs (à droite) n'ont pas encore de fleurs; les choux de Bruxelles (à gauche) eux ,montent et préparent les futures récoltes.

Les potirons, qui eux, poussent dans le compost de l'année passée, commencent à avoir une belle forme et une belle couleur. La pousse a été étêté (!!!) afin de favoriser le fruit plutôt que les feuilles.

Les haricots verts ont bien poussé et donné déjà 8 kg en deux récoltes.

Les betteraves rouges, à gauche, ont rattrapé leur retard du début. L'une d'elle, a été pesée à 857 grammes quand même.

A droite ,certaines carottes montent à fleurs avant d'avoir une racine comestible.

Avec des pluies un jour sur deux, les gastéropodes s'en donnent à cœur joie !

Les cactées semblent apprécier le soleil. Le frais et le sec de l'hivernage favorisent la montée en floraison.

Chasser les intrus, c'est un travail de tous les instants.

Juin a été remarquable alors que juillet nous donne du fil à retordre, (tiens, d’où vient cette expression ?

"http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/508/donner-du-fil-a-retordre/").

Effectivement, depuis le début du mois il n'est pas un jour sans plusieurs averses.

Et que faire au jardin quand il pleut ?

L'herbe pousse, les plantations s'en accommodent, mais pas toutes. Les carottes , les betteraves rouges, les fleurs passent encore, mais j'ai peur pour les tomates qui ne sont pas abritées et dont le mildiou pourrait en faire ses choux gras. Impossible de traiter à la bouillie Bordelaise, les averses sont telles que je n'aurais pas fini avant l'arrivée de la suivante.

Heureusement quelques spécimens donnent quand même dans la gracieuseté.

(par ordre d'apparition : Inula magnifica (jaunes), sauges (violettes), Gazania (orange) , Monarde bergamotte (rose), grandes Marguerites (blanche), fleur de Potiron (jaune), lavande (violette), Hémérocalles (orange et rouge), fleurs d'olivier (dans les feuilles vertes), Bégonia rouge, Bégonia jaune.

Deux spécimens semblent apprécier particulièrement cette ambiance d'humidité.

Le chouchou qui grimpe mais qui voudrait en plus du soleil et de la chaleur.

Et les potirons, ils courent, ils courent !

Vous ne voudriez pas que je sois dehors par un temps pareil ?